Comme nos forêts en Belgique, les forêts du Grand Est sont des écosystèmes en constante évolution. Elles ont subi d’importantes variations lors des dernières glaciations. Elles ont également été modelées par les activités humaines. La différence majeure entre ces variations climatiques passées et les changements climatiques actuels est la rapidité du processus, lié aux activités humaines. Les différentes espèces d’arbres n’auront probablement pas le temps de migrer ou de s’adapter à ces changements tout en conservant des potentialités de production de bois d’œuvre. Selon les dernières projections climatiques, une partie des espèces serait même menacée localement à l’échelle de la vie d’un arbre.
Dans ce contexte, le projet de tester de nouvelles essences prend tout son sens. Au même titre que le développement de la régénération naturelle et l’adaptation des pratiques de gestion (sylviculture dynamique, mélange des essences, préservation des sols), la migration assistée des essences et provenances est une des pistes à explorer pour permettre aux gestionnaires et propriétaires de demain de choisir parmi les options de renouvellement les plus adaptées aux différents contextes forestiers.
Comme notre projet Arboretums, le projet « Îlots d’Avenir » s’inscrit dans une démarche qui consiste à diversifier autant que possible le choix des essences dans ce contexte incertain. L’objectif premier est orienté vers des tests d’essences nouvelles capables d’êtres plus résilientes face aux changements climatiques. Ce projet est piloté par l’Office National des Forêts (ONF). Les partenaires sont le CNPF, l’association des communes forestières et la SRFB comme partenaire méthodologique
Retrouvez plus d’informations sur ce projet dans la lettre d’info de l’ONF.